Début 2000, le collectif anti-marées noires de Saint-Nazaire et du littoral, soucieux d'informer le maximum de personne des causes et conséquences de la catastrophe de l'ERIKA, décide de monter, pour l'été, une radio "militante" tendance anti-TOTAL.

Le CSA nous accorde 2 mois et demi de diffusion ( de mi-juillet à fin sept), mais après de multiples problèmes techniques, nous n'émettrons que les 15 derniers jours de septembre.

Dès la première semaine, un arrèté préfectoral tentera de nous "faire taire", prétextant une éventuelle chute du pylone sous lequel nous campions. Mais nous tiendrons malgré les visites régulières des forces de l'ordre et autres RG, et ce grâce au soutien "physique" d'auditeurs.

Nous nous sommes attachés à sortir des lieux communs tant musicaux que politiques.

Ainsi nous ne diffusions que des morceaux peu ou pas passés en radio habituellement (groupes locaux, productions alternatives, mini-concerts) et, surtout, des reportages et des interviews autour des implications écologiques, économiques, politiques et humaines de la marée noire de l'ERIKA.

Et, plus largement, des sujets comme les OGM, le nucléaire, TOTAL et la Birmanie, etc...

L'"actualité" du moment nous fit suivre la Caravane Anti-Capitalisme dans son périple vers Prague (banque mondiale/FMI), et du même coup, nous avons été la seule radio de l'ouest à relayer les infos des groupes alternatifs présents lors de ce sommet.

Depuis, divers radio locales nous ont proposés de continuer et c'est finalement sur AlterNantes (radio alternative et associative ) qu'en mars 2001, Radio ERIKA est réapparue sous la forme d'une émission quasi-hebdomadaire d'une heure et un peu plus.

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